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Dream With Me ...

15 janvier 2012

C'est d'abord sa frimousse, avant de voir son pouce qui m'a fait ralentir

Sa voix à la portière, à ce ton de prière, ce celles qui savent mentir
[ Renan Luce - Nantes ]

Un petit moment déjà ... Alors je vais poster plusieurs choses mes enfants ...

« A jamais gravé en moi, ces mots de cendre. Gravés au couteau sur ma peau, les larmes rouges de la douleur. Quoi de plus noble et de plus beau que la libération de cette substance qui ne demande qu'a sortir ? Rien, j'en ai bien peur. Cette irrésistible attirance qui me pousse chaque fois à commettre l’irréparable, à entamer ma peau claire d’une lame noire. D’abimer les chairs jusqu'à voir perler les premiers larmoiements de mon corps meurtrit. Cette exhortation à sourire devant les lambeaux rougis de ma peau. L’appel du sang, cri strident poussé du fond de mes entrailles, mélodie venue du fond des âges me rappelant ce besoin presque malsain. Le goût indescriptible de ce mets pousse tout mes sens à éveil. Il est pour moi pareil à l’hydromel des dieux. Mes lèvres trempées d’hémoglobine, je jubile. Un frisson de bonheur mêlé d’angoisse me parcourt. L’envie d’en boire jusqu'au soul se fait sentir, mais je dois réprimer cet appétit bestial. Je suis ma seule victime et ne peut donc pas me soustraire à moi-même. Les cicatrices qui en résultent sont les seules traces visibles aux hommes de mon ignoble festin. Je pourrais survivre des jours rien qu’en buvant cette essence. Je pourrais en absorber des litres sans être repue. Je pourrais ne me nourrir que de cela si l’on m’en donnait les moyens. »

__________________________________________

 
Sans toi, je ne suis pas
Je crois que je ne tiendrais pas
Je ne pourrais pas avancer
Je serais en train de reculer

J’ai le cœur lourd de larmes
Et la douleur se proclame
Reine de mon âme
Prend le pouvoir par les armes

La peur s’empare de moi
Pour n’importe quoi
Une voix, un coin sombre
Un bruit, une ombre

Une douleur sourde
Une douleur lourde
Comme un gout fade
Une douleur froide

Oui, sans toi je ne serais pas là
Depuis bien longtemps déjà
J’aurais tout balancé
Tout envoyé valser

Voila. Mes deux textes les plus recents .. J'en ai d'autres mais je ne les ai pas sous la main... Alors je les mettrais plus tard !
Bonne fin de week-end ! 

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20 septembre 2011

Chaperon noir, première partie

Chaperon_noir

Le chaperon noir
Aimerais ne sortir que le soir
Mais voyant ce souhait refusé
Elle fut obligée de vivre en journée
 
Pour se protéger du soleil
Ennemi mortel
Elle revêtit
Une cape couleur de nuit
 
Elle se rendait ainsi
A chacune de ses sorties
Bientôt les gens la reconnurent
Pour sa sombre parure
 
Les rumeurs accoururent
Et il fût convenu
Que son nom maintenant serai
« Chaperon noir », et le resterai
 
La fille l’appris
Et sous sa capuche, souris
Bien décidée
A adopter ce nom, et à l’honorer
 
Les rumeurs s’accrurent
Et ce furent
Bientôt dans plus d’une contrée
Que l’histoire du chaperon fût murmurée
 
Car ce qui la différenciai
N’était pas seulement ce vêtement qui lui saillait
Mais plus un secret qu’elle ne semblait pas cacher
Celui de sa véritable identité
 
Noir n’était pas
Que la cape qui l’orna
Mais aussi ses fins cheveux
Et ses yeux un tantinet globuleux
 
Le Chaperon noir en réalité
N’était pas vu avec bonté
Car ses racines avouaient
Qu’elle était née sorcière et le resterait
 



Dix.

12 septembre 2011

Salut les enfants !Bon ça commence a dater tout

Salut les enfants !
Bon ça commence a dater tout ça alors a mon tour de poster un poème !


Tiens, ça c'est le monde.
Dégueulasse hein ?
Oui, la terre est ronde !
On l'croirait pas hein ?
Ça ? Les annimaux
Nobles êtres, loin d'être idiots
Ces sombres crétins ?
Des "êtres humains"
Inférieurs, ils se croient superieurs
Stupides, à courrir apres le "bonheur"
A ravager leur habitat
A ravager tout dans l'imédiat
A se plaindre du temps
Ils trouvent que ça passe trop rapidement
A souffrir faussement
A faire croire qu'ils sont au courrant
Qu'ils massacrent leur planète
Qu'ils se conduisent pire que des bêtes
Mais ils s'en foutent, se couvre les yeux
Et hurlent qu'ils sont heureux
Qu'ils vivent comme des rois
Et qu'ils en ont bien le droit
Que c'est pas quelques plantes
Qui leur feront croire qu'ils se plantent
Que eux, ils ont raison
Que ceux qui dénoncent sont des cons
Alors j'en fait partie
Et je hurle a ses aigris
Que c'est moi qui ai raison
Qu'ils tuent la planète cette bande de cons
Qu'ils la massacrent sans pitié
Et qu'ils devraient s'en inquieter
Par ce qu'elle leur donne la vie
Et que maintenant elle pourrit
Qu'elle aussi est en vie
Ou plutot qu'elle survit
Par ce qu'ils la tuent
Autant qu'ils s'entretuent
Par ce qu'ils l'achèvent
Qu'ils devraient faire une trève
Et s'arreter pour la remercier
De supporter leurs imbécilitées
Sans se plaindre sans rechigner
Alors qu'elle pourrait les crever
Sans demander aucun avi
Nous ôter à tous la vie
Mais elle est trop aimante pour ça
Et moi je trouve qu'elle devrait pas
Leur pardonner comme ça
Par ce qu'ils le méritent pas.

Un petit poème "citoyen" comme ils disent.
Enfin un poème sur ce qu'on devraient tous penser je trouve.
bref bref

21 juillet 2011

No Name

« L’amour est étrange,
Ne trouves-tu pas?
De quelque façon je le pense
Je ne le comprends pas.

Adorable et ignoble
Il a autant de facettes
Dans lesquelles je pense me reconnaître
Adorable et ignoble?
 
C’est dans ce paradoxe
Dans celui là que je me vois
Me faisant penser à l’équinoxe
D’une vie dans laquelle je me noie »
 
Tout n'est que paradoxe. No Name en est un tout entier.

6 juillet 2011

J'ai rêvé

J'ai rêvé de m'ouvrir le bras en suivant les lignes de découpes vertes qui parcourent mon corps.
J'ai rêvé de m'ouvrir la poitrine pour en extraire ce qui me fait souffrir.
J'ai rêvé de de le hacher menu jusqu'a ce qu'il n'en reste plus.
J'ai rêvé des choses horribles qui m'ont fait pleurer.
Rêvé de m'ouvrir les veines jusqu'a en crever.
Suicidaire ? Non. Je chasse la douleur mentale par la douleur physique mais la douleur physique n'est que passagère dans mon cas.

Je vais vous montrer un "poème" extrait d'une discution avec Dix.

[____]
J'ai de l'eau plein les yeux
Et ça coule
De l'eau même pas bleue
Ca me brûle des joues
J'ai peur là, vraiment
De repensser à ce qu'il faut pas
Jsuis désolée pour l'heure
Mais aide-moi
Jveux pas te faire peur
Mais je me meure.
Jsuis vraiment désolée
Mais j'avais besoin de parler...

Comme c'est extrait d'une discutions vous comprendrez pas tout mais cette magnie d'écrire en vers ou en rimes arrive souvent, même quand je suis au plus mal.
Je me devais donc de mettre celà ici...

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27 juin 2011

'Tain j'te cause, wesh!

"Mais sans parler de vocabulaire orthographique, je fais de mon mieux
Je sais que les mots que j’utilise ne sont pas très poussés
Que je m’exprime d’une façon maladroite qui me fait parfois paraitre pour une idiote
J’aime les mots compliqués, mais faut comprendre…
Je ne me sens pas très à l’aise avec eux
J’ai peur de mal les utiliser, et ainsi les déshonorer
J’ai pas confiance en moi, je fais pitié des fois
Mais je m’aime malgré tout, comme je suis
Avec mes dilemmes, mes problèmes
Je m’exprime de façon naïve
Et même ainsi j’ai du mal
Réussir à s’exprimer
Exprimer ce que je ressens
C’est si dur pour moi
Même sans ma voix je n’y arrive pas
Même si je passe pour stupide, comprenez-moi
Je fais de mon mieux, c’est la seule vérité qui soit"
 
... Je pense que le texte parle de lui-même.

21 juin 2011

Délire nocturne

Bwah, je suis pas tres productive en ce moment ...
Avec le brevet tout ça ...
Puis je me suis créé un perso sur un forum de RPG qui est génial ! Et elle me prend pas mal de temps. ici
Mais sinon je suis toujours vivante. !

Bon pour ce soir du coup, une seule petite poésie, désolée ...

[____]

Je hais les gens
Et leurs sentiments
Leurs histoires d’amour
Celles qui durent « toujours ».
Je hais ces idiots
Et leurs jeux de mots
Leurs idées pourries
Ils se croient tout permis.
Je hais ces crétins
Qui font les malins
Et qui pensent que blesser
Ca vas les aider.
Je hais les adultes
Qui toujours exultent
Pensant qu’ils ont raison
Que les enfants sont cons

12 juin 2011

Complexes

"J'me sens pas bien, en maillot d'bain

Ça laisse voir mes guibolles, mes jambes toutes molles

Ça m'boudine, quelle déprime!

Ça m'serre, quelle misère!

Y a jamais ma taille, tout qui défaille

Les regards qui s'égarrent

Les sourires en coin, ils s'croient malin!

Les bikinis, belle idiotie

J'me sens idiote, avec mes bourlets qui giguottes

J'me sens stupide, avec ces mille rides

Même les une-pièce, ça n'm'intéresse

J'ai l'air de rien, en maillot d'bein

Et mes gros bras, qui font pas le poid

Contre mes fesses, pleines d'allègresses

Triple menton, double bidon

J'suis limite un renégat, personne n'veut de moi

J'les comprend en même temps

Qui voudrait d'un thon, à coté des fins planctons?

J'suis pas jolie, j'le sais bien, oui

J'suis un gros boudin, pas une planche à pain

J'me dégoute, j'vaux pas une croûte"

 

Poème qui n'est pas tout à fait fini. Mais je ne veux pas le finir tout de suite. Je veux trouver LA fin, et pour le moment ce n'est pas possible. Alors je vous montre un poème incomplet. Quelle tristesse. A la base, je voulais faire l'histoire d'une fille qui est complexée par son poid, mais qui se croit grosse alors qu'elle ne l'est pas. Maintenant je ne suis plus sure...

8 juin 2011

Simplement

Pas de poèmes aujourd'hui, un texte et une image.
Mes poèmes ne sont pas à porté de main et j'aimerais encore les travailler.
Une image donc. Un dessin, fait à la tablette, assez rapidement. Pour appuyer les dires de Dix qui avait dit que je dessinais mais je n'avais encore rien montré.
Bon c'est pas du grand art, pardon.



Moi je
Je ne cherche pas la mort, mais si elle se présente je l'acceuillerais.

Si j'ai un accident, autant mourir.
Je ne veux pas de cette "vie". Celle qu'on vous offre sur un lit blanc, pas encore mort mais pas tout à fait vivant. Avec comme décor des murs blancs et cette odeur aseptisée que l'on trouve dans tous les hopitaux. Je ne veux pas de la douceur factice de gens faussement compatissants qui pensent naïvement comprendre. Ni entendre les râles de douleur de ces pauvres hères qui souffrent le martyre. J'ai peur du bruit des machines qui maintiennent dans un sommeil profond ces demi cadavres tout perfusés, attendant un miracle, espérant que la vie se présente à nouveau.
J'ai peur tout simplement qu'on ne m'autorise pas à mourrir. Qu'on me garde à jamais emelée dans des tuyaux plantés ça et là dans un corps que je voudrais quitter.
Je n'ai pas peur de mourir mais que l'on essaye de me sauver.


Voila, je vous quitte sur une note pas très gaie j'en conviens, bonne soirée/journée chers amis.

5 juin 2011

"Schizophrénie atypique je crois que ce n'est pas gagné"

Et patati et patata
Et tralali et tralala
Mais oui, évidemment
Tout est d’ma faute, et pas d’la votre!
Et pourquoi autrement?
Hein, hein?
Et pourquoi pas deux, hein?
Et j’veux, et j’veux pas
Et tralali et tralala
Et vas-y, et vas-y pas
Qu’est-c’tu veux? Tu sais pas
Et vas-y, ouais c’est ça!
Un deux trois, et pas pour toi
Non merci, sans façon
J’ai pas b’soin d’ton fiston!
Non mais oh, voyons!
Pour qui tu m’prends, dis dont!
J’ai pas d’seins, t’y vois rien
J’suis pas une fille, n’y crois rien
Et patati et patata
Nous voici, nous r’voilà!
Qui nous, hein, hein?
Pourquoi une fille, dis, hein?
J’suis pas une fille, mais non!
T’t’imagines des trucs, voyons!
Et tralali et tralala
Et maintenant nous voilà trois
Trois, deux, un…
Toi de hein!
Nan, c’pas ça
Nan, nan, nan
Tu vois pas
T’y vois rien
Nan merci, sans façon
Espèce d’avorton!
Pour qui tu t’prends avec tes cheveux!
Seulement pour ce que mon père veux, m’sieur
Et patati et patata
Une fille j’n’en suis pas
Dites-vous? Dites-moi
Non, non, et pas oui
Je n’suis que lui
Que moi à trois
Pas une fille, nan, nan
C’est pas ça, hein
Qu’est-c’tu crois?
Et tralali et tralala
Combien sommes-nous?
Hein de toi
Et combien sommes-nous?
J’sais pas
Bien nombreux mon n’veu
C’est moi et j’suis plus d’deux
Comment ça c’fait?
Ça s’fait
Dédoublement, tu vois
Un peu de tout et un peu de moi
Juste une pincée comme ça
Et patati et patata
Qui j’suis, j’sais pas
Pas une fille, j’crois pas
Mais les gens disent…
Quoi?
Mais les gens l’disent
Les écoutent pas!
Et tralali et tralala
Et j’comprend pas!
Tout va trop vite pour moi!
Non pas une jupe
Non pas de seins
Pourquoi du sang, j’sais pas
Ça saigne, c’est normal?
J’suis pas une fille, j’suis pas une fille
Et alors t’es quoi?
J’suis moi, j’suis vous, j’suis nous
Mais pas une fille, mais pas une fille?
Non non non, pas ça
Et patati et patata
Papa, j’comprend pas
J’suis ton fils, pas ta fille
Pas ta fille, nan, hein
J’suis ton fils, t’es fier de moi?
J’suis ton fils, pas ta fille
Dis papa, n’est-ce pas?
Dis papa, dis papa?
Dis papa, pourquoi tu dis pas?
Et tralali et tralala
J’suis pas une fille, j’suis pas une fille
Alors, alors, t’es quoi?
Un gars, je crois?
Un gars, tu crois?
J’suis pas une fille, j’suis pas une fille
T’as un nom d’fille, t’as un nom d’fille
Non, non, non, c’pas vrai
C’vrai, c’vrai, tu vois?
Et patati et patata
Et tralali et tralala
J’suis pas une fille, j’suis pas une fille
N’est-ce pas?

Hello les gens! Référence du titre: Chevalierde Kamini. J'avais vu une vidéo l'autre jour avec cette chanson dans le fond, et ça m'était resté dans la tête. Cool! L'un des "deux" sujets du seul poème que je vais vous montrer aujourd'hui (Unique car il est long, et j'ai des commentaire tout aussi long à transmettre) est la schizophrénie! On le voit qu'un peut à la fin, mais bon.

Ce poème parle directement de moi. Mon père voulait un garçon. Je l'ai toujours su. Je voulais le rendre fier, je voulais être un garçon. Ma logique à cette époque était que c'était les parents qui choisissaient le sexe de leur enfants, comme ils le font avec leur noms. Je me disais alors qu'il suffisait que j'agisse comme un garçon, et j'en deviendrais un, que ce n'était pas plus compliqué.  Je n'ai réussi à m'accepter en tant que fille que depuis l'année dernière, et encore. Il m'arrive encore que mon corps me répugne. Je me demande si un jour j'arrêterais d'être écoeurée... Je voulais écrire un poème sur ça... Sur l'un de mes premier problèmes, l'un des piliers.

Aussi, des personnes me répondent dans le poèmes, en italique. Ce sont les voix qui résonnent dans ma tête. Je ne suis jamais réellement seule car nous sommes plusieurs. A la base, nous sommes surtout deux, mais aussi... Bien plus nombreux... Peut être suis-je folle. Les gens me le disent des fois. Mais je pense "avoir toute ma tête".

Je n'ai pas fini cet article,
Dix.

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